Tout bouge, tout change, tout s’accélère. La caverne d’Ali Baba du digital ouvre des espaces inédits aux consommateurs et aux marques, en termes d’imaginaire comme de services, on-line et IRL (‘in real life’).

Certains annonceurs, soucieux de ne pas rater ce virage du numérique, s’abritent derrière le big data, le search. D’autres se lancent dans la quête du buzz qui doit buzzer, labourant l’arène des réseaux sociaux où les fans font et défont les réputations ici avec légèreté, là avec intransigeance. Qui aime bien châtie bien ?

Alors entre scientificité glacée et risque de perdre aura ou statut, point de salut ?

Nous, nous pensons que si le digital a ouvert un nouveau monde à faire pâlir d’envie Christophe Colomb, ce monde nouveau… ressemble furieusement à l’ancien. Là aussi on voit tous les jours défiler de l’inoubliable et du déjà-vu, du passionnant et du navrant, de l’utile et de l’inutile, du beau et du déchet.
On en voit seulement défiler plus, et plus vite.

D’ailleurs, à force de regarder le flux passer, on en oublierait presque de se demander ce qui fait la différence entre le mauvais, le passable, le ‘c’était-quoi-déjà ?’, le ‘j’adore’ et l’excellent.

Tiens, et si c’était l’idée ? Oui, la bonne vieille idée qui faisait la différence ! Comme avant, comme toujours, l’idée.

Peut-être que notre travail n’est pas d’occuper le terrain à tout prix pour éviter le vide si anxiogène pour certains, mais de mettre en musique une marque, de la faire bourgeonner, de la secouer, de la confronter à d’autres sources, expériences, influences. Bref, de lui trouver pour émerger… Une idée.

Mais alors, c’est quoi, une idée ?

C’est pour nous, le fruit d’un processus collaboratif, aboutissement dirigé d’errances cognitives et intuitives, soudain cristallisées dans un jaillissement qui éclaire, qui ouvre des espaces, qui vivifie. Nos outils méthodologiques comme le CRI® (Consumer Relevent Insight) ou le ACE® (Angle – Création – Effet), font merveille, ici pour voir la nature comme un designer (VAL’HOR), là pour régénérer la séduction d’un modèle banalisé (Ikea), ou encore inviter au discernement dans nos assiettes (INTERBEV).

Qu’elle soit opérationnelle ou structurante, une idée doit avoir de l’ambition. Elle doit pouvoir se résumer en quelques mots… Une idée est d’abord une petite flammèche fragile, parfois enfouie dans un magma, ou masquée par des clichés. Et pourtant, à la fin, il faut la partager, lui donner corps, visage, couleurs, forme, caractère. La faire vivre pour de vrai !

Voilà notre travail. Générer ces frottements et ouvrir des portes jusqu’à ce qu’elle apparaisse. Savoir la reconnaître quand elle est là, ténue, formidable. Savoir la valider, la dorloter, l’accompagner jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de doute : on la tient !

Depuis 30 ans, Venise fait de chaque jour une date de création, avec ardeur et ténacité. C’est pourquoi l’agence a su gagner la confiance de centaines de clients ambitieux (HYUNDAI, PILOT, ARTHUR, DELL, AUCHAN, IKEA, CASTEL, JARDILAND, LE BŒUF, L’AGNEAU, 10/18…), parfois pendant plus de 10 ans. Avec toujours une idée en tête. Une idée de positionnement, une idée d’opération, une idée de slogan, une idée de campagne, une idée d’évènement, une idée de CRM, une idée de Social Média… une idée pour faire bouger le business en excitant les consommateurs.

Bien sûr des idées, il y en a partout, tout le monde estime en avoir, les agences surtout. Trouver la bonne idée c’est déjà plus rare. Alors si vous voulez venir faire un tour du côté de notre potager, nous vous ferons découvrir ce que nos graines ont fait germer toutes ces dernières années, à la plus grande joie de nos clients.

Oui, appeler Venise c’est déjà le début d’une bonne idée.